Mise à jour du comité de négociation – 30 – Avis de lock-out / Avis de grève – Mise à jour

Beaucoup d’entre vous nous contactent pour savoir quels sont vos droits si vous êtes absents lors d’une grève ou d’un lock-out. Nous savons que la Société vous a communiqué, par courriel et par téléphone, que vos hôtels et dépenses seraient couverts pendant votre absence. Le syndicat n’a pas été informé de cette décision et n’a conclu aucune entente avec l’entreprise à ce sujet.

Comme nous vous l’avons indiqué, votre syndicat a demandé à Air Canada et Air Canada Rouge d’organiser une fermeture ordonnée, incluant la confirmation qu’aucun membre ne serait bloqué. Nous avons également demandé l’assurance qu’aucune interruption ne surviendrait pour les membres travaillant encore, afin que nos clients puissent compléter leur voyage.

Voici ce que nous avons proposé à l’employeur, dès le début des négociations, plus précisément le 11 décembre 2024, puis de nouveau au début de la conciliation, le 23 juillet 2025 :

Rampe de descente :

  • Retour sécuritaire à la base d’attache de tous les membres du SCFP éloignés en raison de leur travail. Les conditions actuelles d’Air Canada s’appliqueraient jusqu’au retour complet de tous les membres. Cela s’appliquerait à un scénario de grève ou de lock-out.
  • Si un membre ne peut pas être ramené immédiatement, l’employeur ferait tout le nécessaire pour le rapatrier dans un délai maximal de 72 heures.
  • Au besoin, les membres effectueraient ces vols de retour avec les conditions actuelles d’Air Canada.
  • L’employeur fournirait au syndicat la liste complète de tous les membres à l’extérieur de leur base au moment de la remise d’un préavis de 72 heures pour une grève ou un lock-out.

L’employeur a entamé des discussions le 13 août 2025, et voici ce qu’il a proposé pour la “descente” — sur lequel nous ne sommes pas en accord :

4. Les membres d’équipage en vol avant l’interruption de travail, ou au moment où elle prend effet, pourraient être tenus d’effectuer les vols de retour à leur base, puisqu’ils ne seraient pas considérés en grève ou lock-out tant qu’ils n’y sont pas revenus.

5. La compagnie s’efforcerait de rapatrier les membres d’équipage, sous réserve de la disponibilité et des besoins opérationnels.

6. Les membres rapatriés ne seraient pas payés ni crédités en temps de vol ou primes applicables, et pourraient devoir renoncer au repos minimum de l’équipage.

7. Les dispositions actuelles (article B9 – Ébauche et L55.14.12) ne s’appliqueraient pas pour ces vols de retour.

8. Les membres travaillant pendant l’interruption, selon ce protocole, seraient payés conformément à la convention collective, et effectueraient leurs fonctions selon les pratiques et normes en vigueur.

Pour être parfaitement clair : la convention collective expire et cessera de s’appliquer dès le début de la grève, soit le samedi 16 août 2025 à 12 h 58. Lorsqu’elle prendra fin (grève ou lock-out), une nouvelle convention collective entrera en vigueur.

Cela signifie que si vous êtes à l’extérieur de votre base lorsque la grève commence, le syndicat a proposé que la convention collective continue de vous protéger jusqu’à votre retour — mais l’employeur a refusé.

Conséquences : après 12 h 58, le 16 août 2025, il n’y aura plus de convention collective en vigueur. Les protections et avantages négociés au fil des années cesseront. Par exemple, si l’employeur refuse de vous payer au taux habituel, le syndicat ne pourra pas déposer de grief. Agissez en conséquence.

En solidarité,

Votre comité de négociation