Comme plusieurs membres le savent probablement, aujourd’hui était une Journée d’action dans les aéroports partout au pays, d’un océan à l’autre.
https://mailchi.mp/a0844afc7651/bargaining-committee-update-37-8110910
Nous avons reçu un appui massif de la part du public et des travailleurs syndiqués partout. Il s’agit d’un moment historique pour le mouvement syndical et pour les travailleurs partout au Canada.
Une audience de nuit a eu lieu devant le Conseil canadien des relations industrielles avec votre comité de négociation, des conseillers juridiques privés ainsi que les représentants légaux du SCFP national.
Des représentants des conseillers juridiques d’Air Canada étaient également présents. L’audience portait sur la décision de la ministre de l’Emploi et des Familles, Patty Hajdu, d’ordonner notre retour au travail. Elle a exercé son autorité en vertu de l’article 107 du Code canadien du travail pour ordonner au Conseil canadien des relations industrielles de « donner l’ordre aux parties de reprendre et de poursuivre leurs opérations et fonctions ».
À compter de 14 h (HE) le 17 août 2025, le CCRI a ordonné à Air Canada de reprendre ses opérations et aux agentes et agents de bord d’Air Canada et Air Canada Rouge de reprendre leurs fonctions. De plus, il a été ordonné que la convention collective expirée soit prolongée. Vous pouvez trouver le communiqué de presse d’Air Canada ICI.
Le président national du SCFP, Mark Hancock, a déclaré clairement et fermement que nos membres NE retourneront PAS au travail tant et aussi longtemps que le gouvernement n’ordonnera pas à Air Canada de revenir à la table de négociation afin que nous puissions parvenir à une entente de principe que nos membres pourront voter. Nous n’accepterons pas que nos droits et protections soient bafoués.
Pour les membres qui se trouvent à l’étranger et qui sont avisés par l’employeur de se présenter au travail, notre position demeure que nous sommes toujours en grève et que vous n’êtes pas tenus de vous présenter au travail. Si vous êtes affectés négativement après 14 h (HAE), veuillez communiquer avec nous et nous vous viendrons en aide.
Pour celles et ceux qui sont coincés en milieu de pairing et qui cherchent des directives de la part du syndicat, vous vous demandez maintenant ce qu’il adviendra et quand une résolution pourrait avoir lieu. Nous ne pouvons pas dire quand cela se produira. Ce que nous pouvons vous dire, c’est que vous avez le plein appui du syndicat et que nous avons mis des processus en place.
Si vous êtes contactés par la compagnie, vous n’êtes pas obligés de répondre au téléphone. Si vous le faites, veuillez déclarer :
« Mon syndicat m’a conseillé que nous sommes toujours en grève. Ils m’ont indiqué de ne pas retourner au travail tant qu’ils ne m’en auront pas avisé. Si vous avez des questions, veuillez communiquer avec mon syndicat ». Il est important de noter que ce n’est PAS une infraction criminelle de rester en grève.
Si l’employeur vous informe que vous ne recevrez pas vos per diem ou que vous n’avez plus les moyens de payer vos repas, le SCFP National s’est engagé à fournir du financement pour cela.
S’il est absolument nécessaire pour vous de revenir au Canada (l’une de nos quatre bases d’équipage) pour des raisons personnelles, le Composant Air Canada et le SCFP National assumeront les frais de votre transport. Cela inclut tous les vols nécessaires pour vous ramener.
Pour les membres qui ne l’ont pas encore fait, veuillez vous inscrire aux quarts de piquetage afin de recevoir une compensation du syndicat. Si vous avez des questions à ce sujet, rendez-vous sur https://accstrikehq.ca/ pour plus d’informations.
Nous savons et comprenons que pour certains de nos membres, il s’agit d’une situation difficile. Sachez que nous sommes là pour vous. N’hésitez pas à communiquer avec nous pour toute question ou préoccupation. Nous traverserons cette épreuve ensemble et aucun membre ne sera laissé sans ressources ni soutien.
N’oubliez pas que l’union fait la force. Nous sommes 10 517, et tout le pays est derrière nous. Nous nous battons pour ce qui est juste. Tant que nous restons solidaires, l’employeur ne pourra pas briser notre unité. S’ils s’en prennent à un seul membre, ils comprendront très vite que le syndicat est là pour le défendre.
En solidarité,
Votre comité de négociation